Dans notre premier post sur le paracétamol, nous avons évoqué les quelques 400 millions de boites vendues en France chaque année! Mais où retrouve t’on le paracétamol ? Quelles associations de molécules sont faites par les laboratoires et pourquoi ? Vous allez le constater difficile d’échapper à l’acétaminophène dans la pharmacopée actuelle.
Vous connaissez tous les médicaments suivants :
Dafalgan®, Doliprane®, Efferalgan®, Paracétamol GNR®, Pro-Dafalgan® ce sont les noms de commercialisation du paracétamol pur, tout comme ceux-ci : Aféradol®, Claradol®, Dolko®, Géluprane®, Panadol®, Paralyoc® Le dosage varie génénralement de 125mg à 1g par comprimé.
Paracétamol et aspirine
On peut associer les deux sans problème, pour lutter contre fièvre et douleur, à condition de respecter biensur les dosages prescrits. Attention en cas de problème gastrique à ne pas abuser de l’aspirine (irritant et provoquant des saignements).
Paracétamol et anti- inflammatoire
L’autre association du paracétamol possible c’est avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens. La famille la plus connue: l’ibuprofène. Commercialisée sous les noms Advil®, Algifène®,Ergix®,Gélufène,®, Nurofen®, Oralfène®, Tiburon® par exemple. Cette association permet de lutter contre les douleurs moyennes que l’un ou l’autre produit ne suffit pas à calmer seul. ON NE PRENDRA PAS les comprimés en même temps, on les espacera de 4 heures.
Ibuprofène : Il est très fortement déconseillé de prendre de fortes doses (plus de 1200mg/jour) sur plusieurs jours, car cela peut avoir des effets secondaires dangereux.
Paracétamol et codéine
Troisième famille très utilisée l’association Codéine + paracétamol
Le paracétamol ok, vous voyez ce que c’est, mais la codéine ? Et bien tout comme la morphine c’est une substance extraite du pavot à opium. C’est donc une opiacé qui agit sur le système nerveux central pour calmer la douleur. Bien moins forte et dangereuse que la morphine, elle est utilisée pour les douleurs moyennes et peut entraîner somnolence, nausées, vertiges. Ne pas utiliser en cas d’allergie ou de problèmes de foie.
Commercialisation : d’Algicalm ®, Codoliprane ®, Dafalgan Codéine ®, Migralgine ®, Claradol Codéine ®. Sirops Néocodion ® et Thiopectol ®, Tussipax ®, Pulmoserum ® , Klipal®
Paracétamol et antihistaminique
On associe les deux pour lutter contre certains rhumes, rhinites, rhino-pharyngites et les états grippaux, l’écoulement nasal clair, les larmoiements, les éternuements, les sensations de nez bouché, des maux de tête. Commercialisation : Actifed, Dolirhume, Humex….
Paracétamol et phytothérapie
Au cours d’un affection bronchique, rhinite (mal de gorge, toux, rhume, éternuements…) donnant de légères fièvres, l’association du paracétamol et de plantes consommées soit en tisane, soit en huiles essentielles peut être une des meilleures solution. Alterner toutes les 8 heures un comprimé de 1g de paracétamol et un traitement de fond phytothérapie.
Huiles essentielles de lavande, niaouli, cyprès de provence, eucalyptus, et menthe poivrée par exemple.
Pour les tisanes préférez thym, laurier et citron ou gingembre.
Paracétamol et caféine
Pour lutter contre la migraine, les chercheurs ont imaginé un comprimé associant un antidouleur et de la caféine (équivalence d’une tasse de café fort) pour dilater les vaisseaux et soulager la migraine. Certains associent paracétamol, caféine et codéine (Migralgine par exemple)
Paracétamol et grossesse
Il convient d’être très prudent car de nouvelles études ( une étude anglaise a porté sur 7796 femmes enceintes) vient d’alerter sur le risque potentiel de la prise de paracétamol chez la femme enceinte et ses conséquences sur le fœtus, pas de risques de malformation connus mais une influence sur les troubles du comportement…